Attention, le but de cette page n'est pas de vous conseiller d'acheter tel ou tel objectif plutôt qu'un autre, mais de vous présenter les optiques que j'ai utilisé et mon ressentis à leur égard.
Cet avis est PERSONNEL et tout le matériel que j'ai utilisé est dans l'ensemble qualitatif, mais parfois il ne répond tout simplement pas à mes besoins, d'où mes retours un peu plus acerbes pour certains modèles.
Je ne peux que vous conseiller d'essayer par vous même pour vous faire votre propre avis :)
Avis écrits en 2021-22
Zuiko pro 7-14 f/2.8
Un objectif idéal pour le paysage ... mais pas que
C'est mon objectif de paysage par excellence. Sa très courte focale me permet de réaliser des panoramas grandioses et capturer un maximum d'éléments dans une seule image.
Comme tous les objectifs pro de chez Olympus, sa qualité de fabrication est excellente : fut tout en métal, système de bascule pour la bague de mise au point afin de passer d'automatique à manuel, tropicalisation, bagues de mise au point et de zoom bien proportionnées et avec une excellente friction. Bref, un régal à utiliser, mais pas forcément avec les petits boitiers car l'objectif est assez volumineux et lourd (530g).
Optiquement, cet objectif offre un excellent résultat, même si on peut regretter un manque d'homogénéité entre le centre et les bords à sa focale la plus courte. Néanmoins, le piqué est très bon et on peut se permettre de zoomer dans les photos pour découvrir des détails pas observables aux premiers abords.
Pour un ultra grand angle, la distorsion est superbement maîtrisée et permet de capturer des paysages sans grosses dérives dans les proportions.
La distance de mise au point est elle très faible pour un ultra grand angle (20 cm) et offre à cet objectif l'opportunité d'offrir des angles de vue inédits en proxy-photo.
Deux ombres au tableau néanmoins :
- l'objectif est sensible au flare, même avec des sources de lumières artificielles,
- sa conception ne permet pas d'utiliser des filtres circulaires et les portes filtres adaptés sont peu nombreux et assez chers.
il reste néanmoins l'un des meilleurs ultra grand angle en micro 4/3.
Quelles photos je réalise avec ?
Paysage / Astrophotographie / Proxy-photo
7mm - f/8 - 1/640s - ISO 200
7mm - f/4 - 1/60s - ISO 200
7mm - f/10 - 0.8s - ISO 800
7mm - f/11 - 1/100s - ISO 1600
8mm - F/8 - 1/800s - ISO 200
7mm - f/3.5 - 1/60s - ISO 6400
Zuiko pro 12-40 f/2.8
L'objectif polyvalent par excellence
Un bel objectif polyvalent pour ceux souhaitant photographier un peu tout.
Cet objectif est idéal pour répondre à de nombreuses situations : paysage, action, portrait, macro, animalier. Bien sûr, il n’excelle dans rien, mais il fait bien tout.
C'est un objectif que j'ai continuellement sur moi car s'il est assez volumineux pour un micro 4/3, il n'en reste pas moins toujours léger (380g) et assez compact malgré sa large focale. Il va surtout me servir en tant que second objectif en complément d'un autre. Avec le 7-14, c'est sa longue focale qui sera recherché. Avec le 40-150, c'est en tant que grand angle qu'il me sera utile. Mais si je veux me déplacer léger, je ne prend que lui et je profite de sa polyvalence.
Faisant partie de la gamme pro, sa conception est sans reproche (voir paragraphe sur le 7-14 f/2.8). J'aurai apprécié que le déplacement des lentilles se fasse en interne, comme pour les autres zooms de la gamme pro, afin de maintenir une certaine compacité, mais je ne crois pas que ça soit possible avec les zooms transtandards.
Optiquement, c'est excellent. Le piqué est très bon - même s'il baisse un peu à la focale la plus longue - et l'ensemble est bien homogène lorsque l'on ferme un peu le diaphragme.
La faible distance de mise au point (20cm) permet d'être efficace en proxy photo, utile lorsque vous recherchez des détails dans de petits sujets.
Disposant de toute la gamme des zooms pro d'Olympus, cet objectif se marie parfaitement avec les autres. Sa polyvalence et son "petit" gabarit le rendent indispensable dans mon sac.
Quelles photos je réalise avec ?
Paysage / Astrophotographie / Proxy-photo / Portrait / Photo de rue / Animalier / Vie de tous les jours
17mm - f/8 - 1/640s - ISO 200
25mm - f/4 - 1/20s - ISO 800
40mm - f/2.8 - 1/13s - ISO 400
12mm - f/5.6 - 1s (live composite) - ISO 200
40mm - f/2.8 - 1/20 - ISO 1600
25mm - f/8 - 1/125s - ISO 200
Zuiko pro 25 f/1.2
La focale fixe polyvalente avec un arrière plan très crémeux
Un objectif parfait pour les aficionados du bokeh crémeux.
Une particularité du micro 4/3, du fait de la taille de son capteur, est que la profondeur de champs est plus importante que sur les capteurs plus grands, ce qui peut avoir un impact sur les résultats attendus, notamment chez les portraitistes qui ne jurent que par le maximum de flou d'arrière plan. Du coup Olympus leur répond avec sa gamme de focales fixes à f/1.2 (17mm, 25mm et 45mm) qui va offrir des flous d'arrière plan très crémeux.
Ce 25mm est la focale la plus polyvalente du lot. Équivalent à un 50mm en plein format, il s'agit d'un angle de vue correspondant à la vision humaine, ce qui le rend utile dans de nombreuses situations : portrait, paysage, photo d'action...
Ergonomiquement, c'est un objectif de la gamme pro d'Olympus avec une ergonomie similaire aux objectifs cités précédemment (voir paragraphe sur le 7-14 f/2.8). La bague de mise au point est souple et agréable à utiliser et on notera la présence d'un petit bouton sur le part-soleil pour le débloquer une fois positionné. Côté encombrement, il est bien plus gros que les focales fixes à f/1.8, mais le poids reste néanmoins assez bien maîtrisé (410g).
Optiquement, je n'en attendais pas moins d'une focale fixe de chez Olympus. Le piqué est excellent et le flou d'arrière plan à f/1.2 est vraiment agréable à l’œil (pour du micro 4/3). C'est une optique déjà excellente dès sa plus grande ouverture ce qui pousse à en profiter au maximum. Je n'ai pas constaté de vignetage, ni d'aberration chromatique et l'optique ne semble pas trop sensible au flare.
L'autofocus quand à lui est très bon, même s'il galère un peu sur certains sujets à la pleine ouverture et à sa distance de mise au point la plus courte (30cm).
Je suis en tout cas ravi de cet objectif qui me permettra de réaliser de beaux portraits (chose que je faisais peu avec le micro 4/3), mais aussi des photos de tous les jours et ce dans de nombreuses conditions lumineuses.
Quelles photos je réalise avec ?
Portrait / Photo de rue / Animalier domestique / Vie de tous les jours / Paysage
25MM - f/1.2 - 1/15s - ISO 640
25mm - f/1.2 - 1/8000s - ISO 160
25mm - f/2 - 1/60s - ISO 320
25mm - f/1.4 - 1/1500s - ISO 200
25mm - f/1.4 - 1/1250s - ISO 200
25MM - f/1.2 - 1/10s - ISO 640
Zuiko pro 40-150 f/2.8
Un des meilleurs objectifs, toutes marques confondues
Un de mes objectifs préférés de par sa polyvalence, son ergonomie et sa qualité optique.
Au même titre que le 12-40, cet objectif est un parfait couteau suisse dans la gamme des téléobjectifs et si je l'utilise principalement pour de la photographie animalière, il est fort utile en paysage ou encore en astro-photographie.
S'il peut paraitre imposant et lourd au premiers abord (880g avec son pied amovible), il faut le comparer avec les objectifs équivalent chez les capteurs plus grands. Et là, on se rend compte qu'un tel téléobjectif est vraiment petit et léger.
Ergonomiquement, c'est un objectif de la gamme pro d'Olympus, donc c'est un sans faute (voir le paragraphe sur le 7-14 f/2.8). Mais il a quelque chose de plus que les autres zooms de la gamme pro : un pare soleil coulissant. Quiconque utilise un téléobjectif classique sait qu'il est fastidieux de placer et enlever régulièrement un pare soleil. Mais ce 40-150 utilise un système de bague qui permet de faire coulisser le pare soleil le long du fut. C'est génial et ça permet de dégainer et ranger son objectif en un rien de temps.
Optiquement, le résultat est super, quelque soit la focale et même à grande ouverture. C'est un des meilleurs téléobjectifs à zoom à ce niveau là, toutes marques confondues. Le piqué est excellent et les photos regorgent de détails, offrant la possibilité de zoomer dedans. Je l'associe souvent avec le multiplicateur de focale MC-14 (x1,4) pour augmenter la focale tout en conservant une excellente qualité optique. Par contre mon expérience avec le MC-20 (x2) n'est pas satisfaisante avec une qualité assez variable en fonction des photos, mais jamais excellente, ce qui est dommage car l'association en fait un super téléobjectif pour l'animalier.
L'autofocus n'est pas en reste et avec les derniers boitiers, il est d'une efficacité diabolique.
Cet objectif est également excellent en proxy photo. Sa faible distance de mise au point (70cm) permet de prendre en photos fleurs et insectes dans de bonnes proportions.
J'avoue l'utiliser de moins en moins car je privilégie le 300mm f/4, dont la focale me permet de shooter de plus loin. Néanmoins, il est souvent dans mon sac et dans un environnement plutôt fermé (forêt, ville...), il se montrera extrêmement utile pour capturer des éléments précis du paysage tout en restant très mobile.
Quelles photos je réalise avec ?
Animalier / Proxy-photo / Paysage / Astrophotographie / Portrait / Photo de rue
150mm - f/4 - 1/400s - ISO 200
150mm - f/2.8 - 1/320s - ISO 800
300mm (MC-20) - f/5.6 - 0.8s - ISO 800
85mm - f/10 - 1/160s - ISO 320
210mm (MC-14) - f/5.6 - 1/250s - ISO 200
56mm (MC-14) - f/8 - 1/200s - ISO 200
Zuiko pro 300 f/4
Le must pour la photo animalière
Un objectif parfait pour la photographie animalière et notamment la prise de vue des oiseaux. Ce 300mm (équivalent 600mm en plein format) propose une qualité optique excellente et une ergonomie de haut standing. Si son prix m'avait fait hésité un long moment à l'acheter, j'ai un jour osé franchir le pas et franchement, je n'ai aucun regret.
Ergonomiquement, c'est un objectif de la gamme pro Olympus avec tout ce que ça implique (voir le paragraphe sur le 7-14 f/2.8). Il dispose tout comme le 40-150 f/2.8 d'un pare soleil coulissant très pratique et facile à utiliser. Il est également l'un des seuls objectifs Olympus à disposer d'une stabilisation interne (soit dit en passant très performante) et à 600mm, on voit vraiment la différence quand elle est activée ou non. Avec ses 28cm (pare soleil compris) et 1,5kg (adaptateur trépied compris), il est un des plus grands et lourds objectifs micro 4/3, mais comparé à des objectifs plein format à qualité optique et ouverture équivalentes, c'est un nain de jardin. Pour donner un ordre d'idées, un Canon 600mm f/4 (un des plus petits de sa catégorie en plein format) mesure environ 45cm et pèse un peu plus de 3kg. Le téléobjectif d'Olympus est donc bien plus facile à manipuler et ne nécessite pas de trépied ou monopode pour être facilement utilisable, même s'il reste un objectif très lourd.
Optiquement, c'est un des objectifs avec le plus de piqué que j'ai pu essayer. Je n'en attendais pas moins d'une focale fixe à un tel prix mais le résultat m'a tout de même surpris. Je n'ai jamais autant recadrer mes photos en post production tant les images sont riches en détails. L'association avec les multiplicateurs de focale MC-14 et MC-20 en font un véritable télescope tout en conservant une très bonne qualité optique (perte négligeable avec le MC-14 et minime avec le MC-20 - attention néanmoins aux effets d'évaporation qui peuvent se voir avec une telle focale et qui dégradent l'image, mais le soucis ne vient pas de l'optique, juste du sujet).
L'autofocus est également une parfaite réussite. Il est vif et accroche très bien son sujet, même en basse luminosité. Sur des petits oiseaux, j'ai très peu de déchets dans mes clichés.
Cet objectif peut également être utilisé en proxy photo grâce à une distance minimale de mise au point assez faible pour un tel téléobjectif : 1,4m. En comparaison, celle du Canon 600mm cité plus haut est de 4,2m. On peut donc se tenir bien plus près de son sujet et réaliser des plans plus serrés.
Si ce 300mm est cher (bien que 5-6 fois moins cher que ses équivalents en plein format), il est un des meilleurs objectifs micro 4/3 du marché et un des meilleurs téléobjectifs pour l'animalier. Ses relatives petite taille et légèreté (comparé à ses équivalents plein format) le rendent facile à utiliser à main levée et son ouverture minimale à f/4 lui permet d'être facilement utilisable en basse luminosité. C'est un must have de la photo animalière et un objectif qui va très souvent resté accroché à mon boitier principal.
Quelles photos je réalise avec ?
Animalier / Proxy-photo / Paysage / Astrophotographie / Portrait
420mm (MC-14) - f/5.6 - 1/800s - ISO 200
420mm (MC-14) - f/8 - 1/800s - ISO 200
300mm - f/4.5 - 1/800s - ISO 1600
300mm - f/4.5 - 1/800s - ISO 400
600mm (MC-20) - f/9 - 1/1000s - ISO 800
Zuiko 60 f/2.8 macro
Un excellent objectif macro pour les passionnés d'insectes
On quitte les objectifs de la gamme pro pour un objectif qui y aurait presque sa place.
Grâce à cette optique, je me suis passionné pour la macro-photographie et pour les arthropodes de manière générale.
La première fois que je l'ai vu, j'étais stupéfait par la taille et le poids riquiqui (185g). Il est tout en plastique mais reste néanmoins tropicalisé comme les objectifs de la gamme pro.
Sa focale est idéale pour les photos d'arthropodes car il permet de garder une certaine distance avec eux et d'éviter de les effrayer. Cumulée à son rapport de grossissement de x1 et sa distance de mise au point de moins de 20cm, cela permet de capturer des clichés au plus près de cette mini faune.
Je l'associe dès que possible avec une lentille macro Raynox DCR-250 et l'ensemble se marie parfaitement pour réaliser des gros plans sur des sujets déjà tout petits.
Ergonomiquement, le tout plastique ne gène pas car il reste qualitatif et le système d'aide à la mise au point de l'autofocus est assez facile à utiliser. Par contre, l'absence de buté et d'indications de distance de mise au point sur la bague est décevante et rend compliqué la mise au point manuelle.
Optiquement, l'objectif est excellent et offre un piqué magnifique ainsi qu'un beau flou d'arrière plan.
L'autofocus est assez bon dans l'ensemble mais mouline pas mal lorsque l'on est proche du sujet, ce qui n'est pas non plus trop étonnant. Personnellement, je privilégie souvent la mise au point manuelle malgré les défauts cités plus haut, me forçant à déplacer mon corps plutôt que l'appareil pour régler la mise au point.
De ce fait, je me balade toujours avec. Son faible encombrement permet de constamment lui trouver une petite place dans un sac et ses capacités en macro sont juste excellentes, le rendant indispensable dans cette catégorie. Sa focale en fait également un objectif à portrait de très bonne facture mais je ne l'utilise jamais dans cette configuration, lui préférant des objectifs plus polyvalents ou plus lumineux.
Quelles photos je réalise avec ?
Macro faune et flore
60mm (+Raynox DCR-250) - f/16 - 1/125s - ISO 800
60mm - f/10 - 1/60 - ISO 200
60mm (+Raynox DCR-250) - f/10 - 1/100s - ISO 200
60mm - focus stacking boitier
60mm (+Raynox DCR-250) - f/11 - 1/60s - ISO 200
Zuiko 45 f/1.8
Un des meilleurs rapport qualité / prix pour le portrait
Acheté un peu moins de 150€, c'est un objectif dont je me sers très peu, la faute à une focale pas facile à utiliser.
Néanmoins, cet objectif est reconnu comme un des meilleurs objectifs à portrait en micro 4/3. Sa faible ouverture (f/1.8) lui permet de réaliser des flous d'arrière plan très crémeux, ce qui est très recherché en portrait pour démarquer son sujet.
Ergonomiquement, c'est un petit objectif tout en plastique, très léger (116g) et donc très facile à balader sur soi. La bague de mise au point est agréable à utiliser mais on peut regretter l'absence de buté et d'indications. De plus, si sa taille le rend très facile à utiliser avec un petit boitier, c'est plus compliqué avec les plus volumineux (exemple le Panasonic G9) car l'objectif n'est pas assez long.
Optiquement, le rapport qualité / prix est excellent avec un piqué vraiment bon, même à sa plus grande ouverture, et le flou d'arrière plan est vraiment sympa.
L'autofocus est lui aussi très bon et surtout très silencieux (comme une grande partie des objectifs Olympus).
Au final, je n'ai pas assez utilisé cet objectif pour m'en faire un avis bien tranché, mais les quelques clichés que j'ai réalisé avec m'ont convaincu quand à sa qualité optique. Sa petite taille me permet de toujours l'avoir dans mon sac, même s'il ne me sert pas.
Quelles photos je réalise avec ?
Portrait / Photo de rue / Paysage
45mm - f/2.8 - 1/250s - ISO 200
45mm - f/1.8 - 1/200s - ISO 200
45mm - f/1.8 - 1/400 - ISO 200
Samyang 7.5 f/3.5 fish-eye
Un objectif pas cher pour se familiariser à la photo grand angle artistique
Acheté pour une petite centaine d'euros, j'ai pris cette optique afin de réaliser des photos avec un angle de vue très large, ne souhaitant pas investir dans un vrai ultra grand angle. Au final, j'ai quand même acheté le 7-14 ce qui rend ce 7,5mm obsolète. Néanmoins, je le conserve tout de même car il apporte une dimension artistique non négligeable aux clichés.
Les objectifs fish-eye tiennent leur nom de l'effet de distorsion qu'ils causent à la photo, offrant une vision de "poisson" : le centre est agrandi et les bords rapetissés, ce qui chamboule totalement les perspectives. Si l'on souhaite un certain réalisme, ça n'est pas génial, mais le côté artistique qui en découle n'est pas inintéressant et peut même offrir quelques belles surprises.
Ergonomiquement, l'objectif est assez petit, dispose d'un fut tout en métal assez costaud et d'un pare soleil intégré protégeant bien la lentille. La bague de mise au point est de qualité et possède une buté ainsi que des indications, ce qui est un excellent point. L'objectif dispose également d'une bague de diaphragme assez rigide qu'on ne déplacera pas par erreur, mais je la trouve un peu trop fine. Dans l'ensemble, l'objectif est très agréable à utiliser.
Optiquement, c'est également une belle surprise, Samyang se taillant une belle réputation dans les objectifs avec un excellent rapport qualité / prix. Le piqué est bon, surtout lorsque l'on ferme le diaphragme, ce qui est fréquent avec ce genre d'objectif où l'on recherche le maximum de profondeur de champ.
Côté autofocus, c'est un objectif tout manuel donc il n'y en a pas. Mais sur ce type d'objectif, ça n'est clairement pas nécessaire.
Je n'utilise quasiment plus cet objectif mais je le garde quand même, en secours ou lorsque j'aurai envie de rajouter de la créativité dans mes photos. L'effet fish eye ne plait pas à tout le monde, mais cet objectif reste très intéressant en paysage, surtout si on fait de la retouche car la distorsion peut être atténuée en post production, ce qui peut transformer l'objectif en un presque ultra grand angle. Il ne traîne pas souvent dans mon sac mais il n'y a pas disparu pour autant.
Quelles photos je réalise avec ?
Paysage / Photo de rue
Fuji 35 f/2 R WR
Un objectif compact, piqué et rapide pour des photos d'action
On quitte le micro 4/3 et on passe sur des objectifs APS-C.
Ce 35mm f/2 est toujours vissé sur mon X-t2. Correspondant à peut près la vision de l'homme, il s'agit d'un objectif polyvalent aussi bien en paysage, en portrait ou encore en photo d'action. Sa compacité et sa légèreté (170g) le rendent facile à transporter et il se marie très bien avec la forme des boitiers de Fujifilm.
Ergonomiquement, on est face à une optique en métal, bien construite, tropicalisée, avec une bague de mise au point souple mais qui a le défaut de ne proposer ni buté, ni indication. On trouve également une bague de diaphragme, marque de fabrique des optiques Fuji, assez souple, peut être même un peu trop et qui ne marque pas assez les différentes ouvertures à mon goût. Néanmoins, l'objectif reste très agréable à utiliser.
Optiquement, il fait partie de la gamme f/2 R WR qui s'est forgé une jolie réputation en terme de rapport qualité / prix, avec un piqué très bon à toutes les ouvertures. Le bokeh est également crémeux et offre de jolies arrières plan à f/2.
L'autofocus n'est pas en reste et demeure très rapide et silencieux, ce qui le rend très performant en portrait dans le suivi des visages.
Cette optique est mon coup de cœur de chez Fuji. Si l'ergonomie n'est pas excellente, elle demeure très bonne et la qualité optique est juste impressionnante. Toujours attaché à mon X-t2, il est mon objectif à tout faire, surtout du portrait.
Quelles photos je réalise avec ?
Portrait / Photo de rue / Paysage / Animalier
35mm - f/2.8 - 1/600s - ISO 200
35mm - f/2 - 1/2400s - ISO 200
35mm - f/5.6 - 1/500s- ISO 200
35mm - f/8 - 1/1250s - ISO 200
35mm - f/11 - 1/170s- ISO 200
35mm - f/11 - 1/340s - ISO 200
Samyang 12 f/2
Un ultra grand angle abordable et très qualitatif
Un objectif qualitatif, dans la veine des produits Samyang.
Totalement manuel, cet ultra grand angle me permet de réaliser des photos de paysage avec mon X-t2.
Ergonomiquement, on retrouve les mêmes caractéristiques que le Samyang 7,5mm f/3.5 cité précédemment, soit un fut tout en métal, avec un pare soleil intégré, une bague de mise au point un peu dure mais avec butés et indications, et une bague de diaphragme assez rigide et qui marque bien. Le bougre se permet même de disposer d'une bague pour filtres circulaires. Un bel objectif agréable à utiliser.
Optiquement, c'est Samyang : c'est très bon. Il faut néanmoins un peu fermer pour tirer profit de la qualité optique et avoir une image plutôt homogène, mais vu la focale, il est rare que l'on reste à f/2. Le piqué est très bon et on a plein de détails dans l'image.
Côté autofocus, c'est un tout manuel donc il n'y en a pas, mais ça n'est pas un soucis avec les ultra grand angle.
Un très bon objectif dans une gamme de prix très correct qui n'a que pour seul défaut l'absence de connexion avec le boitier. Même le flare est assez bien maîtrisé. Il est donc tout naturellement dans mon sac en permanence.
Quelles photos je réalise avec ?
Paysage / Photo de rue
Sigma 28-70 f/2.8
Un transtandard avec un excellent rapport qualité/prix
Quand j’ai débuté avec Sony, il était inenvisageable de trouver un objectif de qualité en dessous des 1 200 € (des focales fixes généralement, les zooms étant beaucoup plus chers). Le 24-70mm f/2.8 coûtait plus de 2 000€ et surtout pesait plus de 900g. Au vue de l’ergonomie des A7, l’usage d’un tel objectif devenait vite fatigant. Alors la nouvelle variante s’est allégée en perdant environ 200g, mais au prix de 2 400€ quand même (prix de 2023).
Du coup j‘ai longtemps exploité des vieilles optiques via des bagues. Puis Sigma et Tamron sont arrivés et ont changé les règles en proposant des optiques lumineuses et légères, pour des prix en dessous des 1 000€. J’ai profité d’une occasion pour obtenir le 28-70mm f/2.8 et j’avoue qu’avec mon A7RIIIA, la combinaison est très bonne.
Ergonomiquement, c’est un bel objectif tout en plastique, mais de qualité. Ça ne donne pas l’impression d’avoir un objet mal fini et la prise en main est agréable, même si ça n’offre pas le feeling et la résistance d’une optique en métal. La bague de zoom est souple, ainsi que la bague de mise au point. Cette dernière ne dispose par contre d’aucune butée, ni d’indication. On retrouve également un commutateur permettant de switcher entre l’autofocus et le focus manuel, possibilité ô combien pratique sur le terrain, même si je le trouve un peu dur. Son poids de 470g avec ses 10cm de long (replié) le rendent plus facile à manipuler que les zooms classiques, mais surtout moins fatiguant à la longue. Mais pour tout cela, on se retrouve avec une plus petite plage focale, tronquée de quelques millimètres dans le grand angle, ce qui n’est pas négligeable.
Optiquement, c’est du Sigma, donc c’est excellent. C’est meilleur que l’ancienne version 24-70mm f/2.8 de Sony, mais en dessous de la nouvelle (mais bon, la différence n’est pas énorme non plus et on est à 1 600€ d’écart quand même…). Le bokeh est plutôt sympathique de son côté.
L’autofocus se débrouille très bien avec l’A7RIIIA, même s’il a un peu du mal en basse lumière.
Bref, on a là une excellente optique abordable pour les boitiers Sony, un des meilleurs rapports qualité / prix avec le Tamron 28-75mm f/2.8, dans un gabarit maitrisé qui rend son utilisation plus agréable que les grosses optiques lumineuses habituelles. Mais tout cela a un prix avec une fabrication tout en plastique (mais de qualité), ainsi qu’une plage focale réduite de 4mm (ça n’est pas énorme, mais la différence est quand même marquante et on perd le côté grand angle de ce genre d’objectif). Un bel objectif que je conseille.
Quelles photos je réalise avec ?
Paysage / Astrophotographie / Proxy-photo / Portrait / Photo de rue / Vie de tous les jours
Sigma 20 f/2
Un grand angle de très bonne facture
Je l’ai acheté en complément du Sigma 28-70 f/2.8 qui a l’inconvénient d’avoir une focale grand angle assez limité. J’avais hésité avec le 16-28 f/2.8 mais le prix a fait la différence (200€ d’écart entre les deux).
20mm, c’est un très grand angle, mais pas un ultra grand angle. Néanmoins, c’est suffisant pour ce qui m’intéresse : le paysage et l’astrophotographie.
Ergonomiquement, c’est un objectif tout en métal, du fut au pare-soleil. Il y a un vrai feeling dans la prise en main. L’objectif dispose également d’une bague d’ouverture crantée agréable à manipuler. La bague de mise au point est souple mais a deux défauts à mon goût : il n’y a ni butée, ni indication de distance de mise au point, ce qui me dérange un peu pour une optique qui se donne une allure d’objectif haut de gamme. On retrouve également un commutateur de focus qui est plus facile à manipuler que sur le 28-70mm f/2.8, car disposé à l’horizontale et non à la verticale, ce qui le rend plus agréable à utiliser (mais on augmente aussi les risques de le manipuler par erreur, même si ce risque est limité car il est disposé à une extrémité de l’objectif). Enfin, on découvre une sorte de capuchon en métal dans la boite, qui est magnétique et remplace le capuchon de l’objectif en plastique. Ce petit objet fonctionne bien et s’avère pratique lorsque l’on n’utilise pas le pare soleil, mais inutilisable dans le cas contraire.
Optiquement, Sigma propose toujours des produits de qualité et l’objectif est pleinement exploitable à f/2 même s’il faudra fermer pour obtenir la qualité optique optimale (f/5.6 ou f/8), ce qui n’est pas dérangeant car on recherche souvent la profondeur de champs avec ce genre d’optique. A noter qu’en astrophoto, les étoiles sont bien rondes, même dans les angles.
L’autofocus est très réactif pour sa part, je n’ai rien noté de dérangeant.
Ce 20mm est un bel outil pour les amoureux du paysage et de l’astrophotographie. Je trouve que l’absence de butée et d’indication de distance sur la bague de mise au point est un défaut non négligeable, mais ça n’empêche en rien de l’exploiter pleinement et la qualité optique vaut largement le coup.
Quelles photos je réalise avec ?
Paysage / Photo de rue / Astrophoto
d'autres objectifs testés
ZUIKO 14‑42 mm F3.5‑5.6 II R
L'objectif de kit de mon E-m10 Mark II. Mon tout premier objectif micro 4/3.
En soi, c'est un objectif correct pour un entrée de gamme et bien adapté à l'E-m10 : il est petit et très léger, le piqué est bon, l'autofocus fait bien le travail. Après je n'avais clairement pas la même approche de la photographie à l'époque, j'apprenais tout et je ne jugeais pas les objectifs de la même manière.
Avec du recul, c'est un objectif de kit, tout en plastique, qui fait bien son travail même si le système de débrayage pour l'activer n'est pas forcément très pertinent. Après les bagues de zoom et de mise au point restent agréables à utiliser.
Comme on dit : ça fait le boulot tant qu'on ne lui en demande pas trop.
M.Zuiko 12-50 mm f/3,5-6,3 EZ
Un autre objectif de kit mais que j'ai reçu avec mon E-m1. Il s'est vu remplacé par le 12-40 f/2.8 dans mon sac et du coup il faisait un peu doublon, mais c'était loin d'être un mauvais objectif et si je comprend pourquoi il a été retiré du marché, il n'empêche qu'il avait de sacrés arguments à faire valoir.
Je pense que c'était une sorte d'objectif test pour Olympus qui a tenté d'incorporer plusieurs technologies au sein d'un objectif de kit pour le premier E-m1 : plage focale longue pour un zoom transtandard, bague de zoom motorisé, système de clutch pour passer de l'autofocus au focus manuel, distance de mise au point réduite (20cm), tropicalisation malgré du tout plastique. Une sorte d'objectif pro avant l'heure, mais avec une ouverture d'objectif d'entrée de gamme.
Du coup, ça en faisait un objectif vraiment à part et très polyvalent. Le piqué était bon, l'autofocus également et le système de zoom avec motorisation était pertinent en vidéo (même si ça n'était pas la qualité d'Olympus à l'époque et que l'on perdait en réactivité en photo). Malheureusement pour lui, le marché n'a pas évolué dans son sens : le 12-40 f/2.8 est devenu l'objectif de "kit" des nouvelles générations d'Em-1, et il était trop long pour un objectif transtandard entrée de gamme que le marché a fait réduire à des versions pancakes. Le système de zoom avec motorisation n'a pas tellement pris également.
Bref, un bon objectif peut être trop original mais qui mériterait d'encore exister pour ceux souhaitant quelque chose de plus intéressant que le 14-42.
ZUIKO ED 75‑300 mm F4.8‑6.7 II
Alors lui, contrairement aux autres, je l'ai encore mais je le prête car je n'en ai pas trop d'utilité, les 40-150 f/2.8 et 300 f/4 ayant pris sa place dans ma besace.
C'est l'équivalent des 150-600 mm à ouverture non constante dans plein format. Qualitativement, c'est un bon objectif. Le piqué est bon et l'autofocus fait très bien son travail. Le soucis viendra de son ouverture faiblarde qui oblige à faire grimper les ISO, ce qui n'est jamais trop recherché, surtout en M4/3.
L'ergonomie aussi est bonne. C'est un objectif tout plastique mais bien construit, avec des bagues de zoom et de mise au point agréables à utiliser. Pour sa focale, il est très léger (moins de 450g) et l'absence de stabilisation n'est du coup pas trop un problème, même si entre 200 et 300 mm, ça peut avoir un petit impact. J'ai fait de jolies photos avec.
Aujourd'hui, si vous cherchez un téléobjectif pas cher et très léger, je le recommande sans soucis, surtout avec les E-m10 et E-m5. Vous avez un peu plus de moyens et acceptez d'avoir un peu plus lourd, privilégiez le 100-400 mm f5-6.3 qui est stabilisé, tropicalisé et dispose d'une qualité optique supérieure.
ZUIKO DIGITAL 17 mm F1.8
Alors c'est surement l'un des objectifs que j'ai le moins testé car je l'ai revendu assez vite.
Je souhaitais un objectif qualitatif avec un grand angle pour mon E-m10 II et j'avais lu de bons retours. Malheureusement, j'ai découvert par la suite que je n'étais pas vraiment un utilisateur de focales fixes à l'époque (ce qui a changé par la suite) et l'impossibilité de zoomer, surtout aux courtes focales, me dérangeait un peu. Bref, je l'ai revendu assez vite car je préférais utiliser le 12-50.
Néanmoins, ce petit objectif en a dans le ventre : il est petit, la qualité optique est excellente, l'autofocus réactif, l'ensemble tout en métal lui donne fière allure et le système de clutch au niveau de la bague de mise au point pour passer de l'automatique au manuel est toujours aussi pratique, avec la présence d'indications et de butés.
Après, je lui reprocherais d'avoir un placement un peu batard : il ouvre à f/1.8, comme les 25mm et 45mm, a une qualité optique similaire, mais dispose de caractéristiques des optiques Pro (fut en métal et clutch de la bague de mise au point avec indications et butés), le tout pour un tarif assez élevé (quand les 25 et 45 sont très très abordables). Un peu bizarre comme placement. J'aurais trouvé plus logique d'avoir une petite optique plastique comme les 25 et 45 mm, peut être moins haut de gamme, mais plus abordable et pour une qualité optique similaire. Là il a un peu le cul entre deux chaises.
Si vous souhaitez un grand angle en focale fixe, c'est un excellent objectif mais du coup je le trouve trop cher au vue de son ouverture.
Sony 28-70 mm f/3.5-5.6 OSS FE
L'objectif de kit de chez Sony et encore aujourd'hui. Alors en kit, il est un objectif intéressant mais si vous l'achetez à l'unité, c'est moins le cas car il coûte cher pour ce qu'il est et ne rend pas honneur aux boitiers.
Alors qualitativement, il fait le boulot. Le piqué est bon (pas exceptionnel, mais bon, même si beaucoup lui reproche d'être moyen) et l'autofocus est correct du moment que votre boitier assure (testé avec un A7 II dont l'autofocus est assez variable).
Après, c'est un objectif tout plastique, léger, qui dispose d'une ergonomie plutôt bonne même si je ne suis pas trop fan de la texture. Par contre, c'est un véritable nid à poussière, une horreur.
Personnellement, j'ai fait de jolies photos avec mais il est clair qu'il faut lui préférer des optiques plus qualitatives qui eux font plus honneur au capteur (la gamme des Tamron ou Sigma f/2.8 est très intéressante de ce côté là). En kit ça va, mais ne l'achetez pas en objectif seul, il est vendu trop cher pour ce qu'il est.
Sony FE 50 mm f/1,8
Je ne l'ai pas gardé longtemps celui là.
Optiquement, c'est un bon objectif qui est vraiment abordable. Mais c'est tout parce que j'ai presque envie de conseiller d'acheter une vieille optique avec une meilleure ouverture en tout manuel parce que ce 50mm n'est pas digne d'être un objectif FE tant son autofocus est juste lamentable.
Il rame tout le temps, galère à accrocher le sujet. Peut être que c'est mieux avec un A7 III mais avec l'A7II, c'est une horreur. Il faut donc privilégier le focus manuel et là, pas de buté et pas d'indications sur la bague, du coup c'est très frustrant.
Heureusement la qualité optique est là avec un beau piqué, mais ce problème d'autofocus le pénalise trop et je préférais utiliser une vieille optique, d'ailleurs souvent en métal, chopé pour une bouché de pain et qui propose une bien meilleure ergonomie pour faire du focus manuel.
Bref, je ne le conseille pas vraiment même si son prix est intéressant.
Tamron 150-600 mm f/5-6.3 SP Di USD G1 pour monture A
N'ayant pas les moyens de m'offrir un téléobjectif Sony FE, je m'étais rabattu à l'époque sur une optique compatible Sony A (c'était avant que Tamron ne sortent des objectifs FE) et pour cette focale, j'avais jeté mon dévolu sur cet ancien Tamron qui dans l'ensemble m'a bien plu mais était assez difficile à utiliser.
Ce téléobjectif (la 1ère version) restait abordable tout en offrant une qualité très satisfaisante. Le piqué est bon et l'autofocus également même s'il avait parfois du mal à bien garder le sujet (mais je pense que c'était aussi la faute du boitier). Après l'image n'est pas aussi belle que celle de mes téléobjectifs Olympus et la faible ouverture empêche de l'utiliser sans trop monter dans les ISO. Mais j'ai néanmoins fait quelques clichés sympas, notamment une photo de lune qui reste l'une de mes plus belles de cet astre.
Ergonomiquement, le principal problème est le poids avec quasi 2kg sur la balance ... c'est super lourd et l'ergonomie de l'A7 II, même avec le grip, rendait ça au final très peu agréable à utiliser sur le long terme. Avec un trépied ou un bon monopode, ça va, mais ça oblige de s'encombrer d'un tel accessoire.
Après l'objectif est bien conçu avec un système de blocage pour verrouiller la bague de zoom (mais qui ne marche que dans sa position basse), quelques commandes liées à l'autofocus et des bagues agréables à utiliser.
C'est un bon objectif que je peux recommander si vous le trouver d'occasion à prix doux mais on propose aujourd'hui bien mieux pour des prix intéressants et un poids inférieur.
Tamron 90mm f/2.8 SP Di Macro Monture Sony A
Encore un objectif difficile à évaluer. Souhaitant un objectif macro en plein format, j'ai jeté mon dévolue sur le meilleur rapport qualité prix que j'avais trouvé, le Sony 90mm f/2.8 Macro G OSS étant trop cher pour moi.
Mais je fis un constat douloureux : l'autofocus de l'objectif n'est pas compatible avec la bague LA-EA3. C'était assez dur car c'était une des raisons pour laquelle j'avais pris cet objectif et pas un autre en tout manuel et beaucoup moins cher. Du coup, obligé de l'utiliser pleinement en manuel.
Optiquement heureusement, l'objectif s'en tire très bien et j'ai réussi quelques photos en macro pas trop mal. Le piqué est très bon et on a plein de détails dans l'image, mais ça ne m'a pas non plus renversé la rétine.
Ergonomiquement, c'est un bel objectif bien fini, assez agréable à utiliser avec une bague de mise au point agréable à utiliser et qui utilise un système de clutch comme les optiques Pro d'Olympus pour passer de l'autofocus au focus manuel (mais qui dans mon cas ne fonctionne pas).
Un bon objectif donc mais qui devient beaucoup trop cher si on ne peut pas utiliser l'autofocus.
Samyang 14 mm f/2.8 ED AS IF UMC pour monture A
Idem que pour le Tamron, les Sony FE de qualité coûtant une blinde, je m'étais rabattu sur ce 14mm de Samyang pour Sony A et j'en fut bien content.
Samyang sait s'y faire avec les focales fixes et pour un prix abordable, cet ultra grand angle offre une qualité optique excellente, même sur un A7. Je l'ai utilisé de temps en temps en astrophotographie et c'est là où j'en ai tiré le meilleur. Le piqué est très bon et même s'il est tout manuel, avec cette focale c'est assez facile de faire la mise au point.
Ergonomiquement, ça fait le boulot avec un beau fut métallique équipé d'une bague de mise au point en caoutchouc assez agréable à utiliser, bien qu'apparemment manquant de précision. L'optique n'est pas trop lourde et reste facile à manipuler.
Un bel objectif qui se trouve encore d'occasion et qui vaut le coup pour les petites tirelires qui veulent avoir un UGA.
Zuiko auto-s 50 mm f/1.8
Alors là, on part dans de la vielle, très vieille optique. Acheté d'occasion une bouché de pain, c'est un objectif de l'époque argentique que j'utilisais avec mon A7 II via une bague K&F Concept dédiée.
Autant être honnête, j'ai eu du mal à utiliser cette optique. La mise au point (totalement manuelle) n'est pas facile et la qualité est parfois très bonne, parfois mauvaise. Le bokeh est quand à lui assez particulier, assez agressif. Mais le piqué est au rendez vous.
C'est dommage parce que c'est un petit cailloux à l'ergonomie plutôt agréable, mais que j'ai vraiment eu du mal à exploiter.
Vivitar (Tokina) Series 1 70-210 mm f/3.5 Macro Focusing Zoom
Autre vieux cailloux utilisé avec mon A7 II (avec une bague K&F Concept dédiée), ce 70-200mm fut quand à lui une belle surprise.
Entièrement manuel, cet objectif dispose d'une qualité optique très bonne. Le piqué est au rendez vous même si on note un manque de luminosité dans les photos. Par contre les couleurs sont très bien respecté et j'ai fait quelques clichés sympas de la faune d'un parc urbain.
Côté ergonomie, c'est un objectif très original : la mise au point et le changement de focale se règlent avec une seule bague. La première en la tournant, comme une bague classique, le second en la poussant le long du fut. C'est original et demande un petit temps d'adaptation. Le soucis vient qu'avec le temps et l'usure, la bague coulisse un peu trop sur le fut, ce qui empêche de bien bloquer une focale. Elle reste néanmoins agréable à utiliser bien qu'un peu trop rugueuse.
Côté poids, c'est dense mais plutôt léger pour une telle plage focale, à une telle ouverture (f/3.5 constant).
Si vous souhaitez un 70-200mm pas chère (une cinquantaine d'euros) pour votre plein format et que vous acceptez le tout manuel, franchement ce Vivitar vaut le coup.
