Attention, le but de cette page n'est pas de vous conseiller d'acheter tel ou tel boitier plutôt qu'un autre, mais de vous présenter les appareils que j'ai utilisé et mon ressentis à leur égard.

Cet avis est PERSONNEL et tout le matériel que j'ai utilisé est dans l'ensemble qualitatif, mais parfois il ne répond tout simplement pas à mes besoins, d'où mes retours un peu plus acerbes pour certains modèles.

Je ne peux que vous conseiller d'essayer par vous même pour vous faire votre propre avis :)
Olympus E-m1X
Un boitier parfait pour la photo animalière et sportive
Contexte :
Sorti début 2020, Il s'agissait d'un E-m1 Mark II sous stéroïde, avec un double processeur, un autofocus plus performant, le tout dans un emballage monobloc le rendant plus résistant et adapté aux gros téléobjectifs. Quelques mois après est sorti l'E-m1 Mark III qui a repris le gabarit de l'E-m1 Mark II mais avec beaucoup de capacités de l'E-m1X, mais les deux ne visaient pas forcément le même public. Je l'ai acquis en 2022 alors que j'avais déjà un E-m1 Mark III, afin d'avoir un appareil costaud et plus volumineux pour améliorer l'ergonomie avec mes téléobjectifs.

Visuellement, c'est un sacré morceau. J'avais l'habitude du côté "félin" des E-m1 avec un gabarit bien maitrisé, là on a un E-m1 Mark III avec son grip, en un peu plus volumineux, ce qui en fait le plus gros boitier micro 4/3. Néanmoins, il reste beau avec de belles lignes, un design assez épuré et aéré avec des commandes qui sont moins collées entre elles et qui laissent plus de place pour poser les doigts. C'est un monobloc qui a de la gueule.
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Visuel : 5/5
Ergonomiquement, c'est un boitier très agréable à utiliser. Le fait qu'il soit un monobloc a permis d'espacer un peu plus les commandes qui restent néanmoins bien accessibles, et permet de vraiment avoir la peau sur les parties en caoutchouc. De plus, on sent que les composants ont été répartis dans le boitier car il fait moins dense qu'un E-m1 Mark III avec son grip, alors qu'il est plus lourd (849g à vide contre 759g à vide). Les deux poignées (qui permettent de l'utiliser en paysage ou en portrait) sont très creusées et très agréables à prendre en main. Les boutons sont bien placés et offrent un excellent feeling, sans compter qu'ils sont plus nombreux (6 en plus par rapport à un E-m1 + le grip). Les deux molettes ne sont plus ressorties sur le capot comme tous les E-m1 mais enfoncées dans le châssis, comme le propose les autres marques, ce qui n'est pas trop dérangeant car ils offrent le même feeling et restent très agréables à manipuler. On compte deux joysticks très réactifs pour une utilisation en portrait comme en paysage. Le viseur est également plus gros que ceux des E-m1 avec un œilleton assez confortable (ce qui n'est pas le point fort des autres E-m1) et un grossissement oculaire assez important. Côté connectique, c’est très complet et le tout est bien protégé : un port USB-C qui permet de recharger les deux batteries à la fois, un port micro-HDMI, une sortie casque, une sortie micro ainsi qu'un sortie pour télécommande. On notera que les accès à la batterie et aux emplacements de cartes SD (qui peut accueillir deux cartes UHS-II) sont bloqués par des trappes ce qui renforce le côté costaud de l'appareil.
=> Ergonomie: 4,5/5
Au niveau de la photo, c'est une vraie machine de guerre. Le capteur de 20Mpx, associé à une bonne optique, offre des résultats excellents, même à 3 200 ISO (je me permet de shooter jusqu'à 6 400 ISO en RAW). La rafale est impressionnante (60 i/s avec l'obturateur électronique, c'est limite trop) et le boitier dispose de nombreuses spécificités et fonctionnalités qui font le succès de la marque : un autofocus très performant combinant détections de phase et de contraste (la dernière version intègre un autofocus pour oiseau, qui fonctionne aussi avec d'autres animaux et marche plutôt bien, même s'il a du mal quand plusieurs sujets se trouvent sur l'écran) ; la stabilisation 5 axes du capteur, une des meilleurs qui existe et qui permet de faire des photos à main levée jusqu'à 2s (voir plus) sans soucis ; le pro capture, une rafale améliorée pour la photo sportive et animalière ; le live composite, une pose longue fort utile pour les compositions lumineuses pendant la nuit ; une simulation de filtre ND jusqu'à ND32 ; une quinzaine de filtres graphiques diversifiés et artistiques pour certains, rendant l'exploitation de jpg intéressants ; les modes haute résolution à 50 Mpx (utilisable à main levée) et 80 Mpx ... bref, de quoi se faire plaisir.
=> PHOTO : 4,5/5
Côté vidéo, la marque n'a pas une grande réputation et pourtant, elle a considérablement rattrapé son retard sur la concurrence, notamment Panasonic, en offrant des spécificités très intéressantes. Alors étant plutôt photographe, je n'ai pas une grande exigence quant à la partie vidéo d'un boitier, la Full HD me suffit largement et de ce côté, l'enregistrement jusqu'à 120 i/s est un sacré plus. A cela se rajoute de la 4k et de la 4k ciné à 30 i/s. Le tout est combiné à un autofocus qui reste efficace et une stabilisation excellente à main levée (merci la taille du capteur), ce qui permet de faire de jolis petits films. Alors oui on trouve mieux ailleurs mais Olympus a toujours été plus tourné vers la photo que la vidéo, partie qui reste néanmoins très bonne.
=> VIDEO : 4/5
Côté menu, c'est du Olympus, ça ne plaira pas à tout le monde car la personnalisation est vraiment poussée, ce qui implique un paquet de paramètres modifiables. Néanmoins, le système de sous menus est quand même bien pratique et si on sait ce que l'on cherche, on ne met jamais trop longtemps pour le trouver. On notera par ailleurs la présence d'un menu personnalisé que l'on peut remplir des paramètres que l'on souhaite, ce qui peut être bien pratique. Le menu rapide quand à lui n'est pas très beau mais fonctionne très bien et reste très ergonomique, même si le côté semi-tactile n'est pas très pertinent (on peut sélectionner un paramètre mais pas le modifier sans les commandes physiques).
=> MENU RAPIDE : 4/5
=> MENU : 3,5/5
En ce qui concerne l'autonomie, la présence des deux batteries me permet de tenir sans soucis 2-3 jours, ce qui est plus que nécessaire. Après cela dépend de votre façon de photographier.
=> AUTONOMIE : 5/5
Bref, j'adore l'E-m1 X. C'est l'appareil avec lequel je m'éclate le plus. Étonnamment, je suis partie dans les hybrides plutôt que les réflexes car je cherchais un appareil léger, et c'est mon boitier le plus lourd qui m'apporte le plus de plaisir. Sa prise en main, sa réactivité, sa fiabilité, la qualité de son capteur ... j'adore ce boitier. Cet E-m1X n'est pas forcément à conseiller à tout le monde, mais si vous avez besoin d'un appareil costaud, offrant une ergonomie pensée pour les gros objectifs et disposant d'excellentes capacités photo et vidéo, vous êtes au bon endroit.
Zuiko 40-150mm f/2.8
Zuiko 40-150mm f/2.8
Zuiko 12-40mm f/2.8
Zuiko 12-40mm f/2.8
Zuiko 300mm f/4
Zuiko 300mm f/4
Olympus E-m1 Mark III
Combinaison parfaite entre ergonomie et qualité technique
Contexte :
Sorti en 2020 quelques mois après l'E-m1X, il reprenait une grande partie des capacités de ce dernier mais le tout dans un gabarit identique à l'E-m1 Mark II, grâce à un nouveau processeur équivalent au double processeurs de l'E-m1X. Je l'ai acquis en 2020 car mon E-m1 Mark II acquis d'occasion montraient quelques défauts externes qui me faisaient peur quand à la tropicalisation de l'appareil.

Visuellement, j'adore le style Olympus, surtout les E-m1 avec leurs courbes "félines" si je puis dire. On a un boitier épais et compact à la fois, le tout avec un style mélangeant rétro et modernité.
=> Visuel : 5/5
Ergonomiquement, pour un "petit" boitier, je le trouve excellent. C'est clairement l'ergonomie la plus aboutit de tous les boitiers que j'ai testé (sans compter les monoblocs qui sont un peu particuliers), même si le G9 de Panasonic a son mot à dire. Mais cet E-m1 est peut être l'un des rares boitiers à être parfaitement adapté ergonomiquement aux petits comme aux gros objectifs, ce qui est loin d'être le cas de tous les hybrides. La poignée est épaisse et bien dessinée ce qui facilite la prise en main, même avec des gros téléobjectifs. Les boutons sont très bien placés et agréables à manipuler. L'apparition d'un joystick, par rapport au Mark II est un vrai plus, sans compter qu'il est très réactif. Du côté de la connectique, c'est très complet et bien protégé avec un port USB-C qui permet de recharger la batterie, un port micro-HDMI, des sorties casque, micro et télécommande. L'accès à l'emplacement des cartes SD semble bien protégé également mais n’accueille qu'un seul logement compatible UHS-II sur les deux disponibles, ce qui est dommage mais pas non plus catastrophique. Mon seul gros reproche vient de l’œilleton du viseur qui est un peu trop rigide comparé à ceux de la concurrence (je conseille l'achat d'un œilleton EP-13 qui améliore grandement le confort, même si assez cher pour un bout de caoutchouc).
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Ergonomie: 4,5/5
Au niveau de la photo, il est identique à l'E-m1X ce qui en fait aussi un excellent appareil. On a le même capteur couplé à un autofocus aussi bon (mais qui ne dispose pas d'un mode spécial oiseau / train/ voiture / avion), une stabilisation excellente sur 5 axes et toutes les fonctionnalités qui font la force de la marque : une rafale à 60 i/s ; le live composite ; le pro capture ; la simulation de filtre ND ; les filtres artistiques en tout genre ; les modes haute-résolution à 50 et 80 Mpx (le premier étant aussi utilisable à main levée) ; la petite nouveauté étant un autofocus pour les étoiles qui fonctionne plutôt bien, même s'il ne va pas révolutionner votre façon de photographier. Vous avez là tout ce qui vous faut pour faire d'excellentes photos.
=> PHOTO : 4/5
Côté vidéo, c'est là aussi identique à ce que propose l'E-m1X avec également de la 4k et 4K ciné à 30 i/s, ainsi que de la full HD jusqu'à 120 i/s, idéal pour les ralentis. On conserve le très bon autofocus et l'excellente stabilisation.
=> VIDEO : 4/5
Côté menus, c'est les même que ceux de l'E-m1X avec leurs forces et leurs faiblesses.
=> MENU RAPIDE : 4/5
=> MENU : 3,5/5
En ce qui concerne l'autonomie, une seule batterie (sauf si vous utilisez le grip) mais qui me permet de tenir plus d'une journée ce qui est parfait.
=> AUTONOMIE : 3,5/5
Bref, J'adorais déjà l'E-m1 Mark II, cet E-m1 Mark III le dépasse grâce à ses quelques ajouts. Même si je lui préfère l'E-m1 X, ce mark III est l'un de mes appareils photos préférés. Depuis l'E-m10 II, j'ai adopté la marque Olympus et je n'ai pu que craquer quand ce modèle est sorti. C'est une petite bombe en photographie et une solide caméra pour la vidéo, le tout enrobé d'une excellente finition que ce soit visuelle ou ergonomique. Il secondera parfaitement mon E-m1X quand je me baladerais avec ou restera mon boitier principal quand je souhaiterais être plus léger.
Zuiko 40-150 mm f/2.8 + MC-20
Zuiko 40-150 mm f/2.8 + MC-20
Zuiko 7-14 mm mm f/2.8
Zuiko 7-14 mm mm f/2.8
Zuiko 12-40 mm f/2.8
Zuiko 12-40 mm f/2.8
Olympus E-m1 Mark II
Un mark III un peu moins performant
Contexte :
Sortie en 2016, ce boitier a remplacé le premier E-m1 d'une fort belle manière en le surpassant sur tous les points : nouveau capteur, ergonomie revue avec une poignée plus grosse, un écran sur rotule, une rafale du feu de fieu et un autofocus bien plus performant. Je l'ai acquis en 2019 d'occasion après être passé un temps chez Panasonic et leur G9, et il m'a servi de boitier principal pendant un peu plus d'un an.

Visuellement, il n'y a aucune différence entre un Mark II et un Mark III, si ce n'est l'ajout d'un joystick sur le modèle le plus récent, ce qui change légèrement l'emplacement de certaines commandes (le bouton menu par exemple qui passe du côté droit au côté gauche du boitier).
=> Visuel : 5/5
Ergonomiquement, le positionnement des boutons et leur feeling est aussi bon que sur le Mark III, on a la même connectique (si ce n'est que le port USB-C ne permet pas ici de recharger l'appareil comme sur le Mark III) mais on retrouve le même problème d'œilleton de viseur trop rigide. Le boitier est lui aussi parfaitement adapté aux petits et gros objectifs.
=> Ergonomie: 4/5
Au niveau de la photo, c'est un boitier qui vieillit très bien et reste très bon pour la photo sportive ou animalière. Le capteur est identique à celui du Mark III, on trouve les mêmes spécificités et fonctionnalités que sur son petit frère : autofocus très performant, stabilisation 5 axe du capteur, le pro capture, le live composite, les modes haute résolution (pas d'utilisation à main levée par contre)... bref, il n'a pas grand chose à lui envier si ce n'est un processeur moins performant. Mais au niveau des capacités photo, on reste toujours dans du haut de gamme.
=> PHOTO : 4/5​​​​​​​
Côté vidéo, je n'ai jamais utilisé cette appareil comme caméra mais il fait largement le travail. Il propose un peu moins que son petit frère (pas de full HD à 120 i/s par exemple) mais on y retrouve de la full HD à 60 i/s ainsi que de la 4k à 30 i/s. Bref, pas forcément ce que recherche un accro de la vidéo, mais pour un amateur, c'est largement suffisant et encore une fois, le tout est associé à l'excellente stabilisation du capteur et au bon autofocus.
=> VIDEO : 3/5
Côté menu, ce boitier a voulu se démarquer de son grand frère en arborant un menu plus sobre qui est aujourd'hui utilisé par le Mark III et l'E-m1X également. Je trouve ce virement dommage car j'aimais beaucoup les menus du premier E-m1. Quand on ne sait pas trop quoi chercher, ça n'est pas forcément intuitif, mais quand on sait, le système de sous menu reste bien pensé. Autant je n'hésitais pas à défendre le menu du premier E-m1, autant celui de l'E-m1 Mark II me laisse plus perplexe, même s'il reste très fonctionnel. Le menu rapide est le même que sur le mark III, donc pas très beau mais très fonctionnel.
=> MENU RAPIDE : 4/5
=> MENU : 3,5/5
En ce qui concerne l'autonomie, c'est comme l'E-m1 Mark III ce qui est suffisant pour plus d'une journée.
=> AUTONOMIE : 3,5/5
J'ai acquis ce boitier bien après sa sortie, délaissant un temps Olympus pour le Panasonic G9 qui me paraissait un meilleur rapport qualité prix à sa sortie. Puis j'ai acquis l'E-m1 Mark II et j'ai compris qu'Olympus proposait l'appareil qui correspondait le plus à ce que je recherchais. S'il n'est pas meilleur en soi que le G9, son ergonomie associée à sa qualité de fabrication et ses capacités photo en faisait un des meilleurs boitiers de son temps et en 2022, il n'a pas du tout à rougir face à la concurrence.
Zuiko 40-150 mm f/2.8
Zuiko 40-150 mm f/2.8
Zuiko 7-14 mm f/2.8
Zuiko 7-14 mm f/2.8
Zuiko 60 mm f/2.8
Zuiko 60 mm f/2.8
Olympus E-m1
Celui par qui tout a commencé
Contexte :
Sorti en 2013, je l'ai acquis en 2017, un peu après la sortie de son petit frère le mark II. En 2022, c'est un ancêtre dans le monde de la photo mais pourtant, il reste encore un bon appareil qui pourra plaire à pas mal de photographes à la recherche d'un boitier qualitatif, proposant des spécificités d'entrée de gamme, le tout avec une ergonomie haut de gamme et pour pas cher.
Aujourd'hui, il prend la poussière sur mon armoire, mais je ne peux me résoudre à le vendre, il a une valeur sentimentale trop importante à mes yeux. Certains de mes plus beaux clichés ont été réalisés avec.

Visuellement, il est la base des E-m1 et proposait déjà ce look félin très agréable à regarder. Il est un peu plus petit que ses petits frères et dispose d'un écran sur châssis et non sur rotule.
=> Visuel : 4,5/5
L'ergonomie reste cependant très bonne, avec des commandes bien placées et offrant un excellent feeling. Aujourd'hui encore, il est loin d'avoir pris un coup de vieux de ce côté là. Après, le boitier est moins équipé que ses petits frères : pas de double ports SD, pas de sortie casque, batterie plus petite. Néanmoins, il offre tout ce qu'on peut attendre d'un appareil entrée de gamme aujourd'hui, avec en plus une ergonomie plus aboutie. L'écran inclinable peut être un frein pour beaucoup mais il reste le système le plus pratique pour avoir l'écran dans la même direction que l'objectif, quelque soit sa position.
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Ergonomie: 3,5/5
Au niveau de la photo, on a un capteur de 16 Mpx, mais ça n'empêche en rien au boitier d'offrir d'excellents clichés, surtout si un bon objectif est fixé dessus. La monté en ISO est par contre assez faiblarde et j'évitais de dépasser les 1 600 ISO, voir les 800 ISO, ce qui rend le boitier peu pertinent dans des environnements sombres. Il dispose également de beaucoup moins de fonctionnalités présentes sur les boitiers plus modernes comme le pro capture ou encore les modes haute résolution. On retrouve néanmoins une stabilisation du capteur 5 axes, qui certes a vieilli, mais qui est encore aujourd'hui loin d'être mauvaise, ainsi que la fonction de live composite. On notera également une option sur la molette spécifique aux filtres artistiques, qui amène sur une page esthétique et proposant de nombreux filtres très diversifiés, ainsi que la possibilité de les modifier en partie, ce qui rend l'appareil très intéressant lorsque l'on photographie en jpg.
L'autofocus n'est par contre plus à la hauteur et s'il fera le boulot sur des sujets immobiles, il moulinera beaucoup plus sur des sujets mouvants.
=> PHOTO : 3/5
Côté vidéo ... bon autant être honnête, ce boitier n'était pas du tout pensé pour la vidéo. On a le strict du strict minimum et même là, ça n'est pas fameux. A l'époque, la vidéo sur les hybrides n'était pas encore un argument marketing très recherché et la philosophie d'Olympus a toujours été la photographie. Du coup ce boitier ne propose rien d'intéressant en vidéo pour un utilisateur d'aujourd'hui.
=> VIDEO : 1/5
Côté menu, ce boitier possède pour moi le meilleur menu que j'ai vu. Visuellement beau, le système de sous menu est très pratique quand on sait ce que l'on cherche et une boite d'aide permet de savoir à quoi servent les paramètres (cette boite d'aide est toujours présent sur les modèles plus récents). Il faut certes s'y pencher un minimum pour le maîtriser et avoir une connaissance photographique correcte pour ne pas trop s'y perdre, mais une fois les bases maîtrisées, je n'ai jamais rechigné à y rechercher un paramètre, ce qui n'est pas le cas sur les menus d'autres marques (Sony, si tu m'entends....). Une petite déception de l'avoir vu changer de manière drastique sur les modèles suivants. Quand au menu rapide, c'est le même que ses petits frères : pas très beau, mais fonctionnel bien que moins complet.
=> MENU RAPIDE : 3,5/5
=> MENU : 4/5
En ce qui concerne l'autonomie, pour l'époque ça n'était pas trop mal, on atteignait les 400-500 clichés sans trop de soucis, soit ce que propose encore pas mal de boitiers aujourd'hui.
=> AUTONOMIE : 2,5/5
J'ai d'excellents souvenirs avec ce boitier. Il m'a permis d'élever mon niveau photographique et m'a fait comprendre la qualité d'Olympus dans le monde de la photographie. Année après année, le constructeur sortait toujours des mises à jour pour améliorer les petits soucis ci et là. Aujourd'hui encore, au vue de ce qu'il propose, c'est un boitier que je ne peux pas déconseiller du moment que l'on sait à quoi s'attendre. Pour un ancêtre, c'est un ancêtre qui vieillit bien et il restera dans mon cœur comme celui avec qui mon amour pour la photographie a commencé.
Zuiko 40-150 mm f/2.8
Zuiko 40-150 mm f/2.8
Zuiko 40-150 mm f/2.8
Zuiko 40-150 mm f/2.8
Zuiko 40-150 mm f/2.8
Zuiko 40-150 mm f/2.8
Panasonic G9
Polyvalent en photo et vidéo
Contexte :
Il fut mon entorse à Olympus, à cause notamment de son prix inférieur à l'E-m1 mark II, pour des caractéristiques quasi similaires et une ergonomie vraiment remise au goût du jour. Il deviendra pendant un petit moment mon boitier principal, remplaçant le premier E-m1, notamment dans tout ce qui concernait la photo animalière. Aujourd'hui, je l'utilise plus pour ses capacités vidéos qui sont encore vraiment excellentes pour un boitier tourné sur la photo (j'ai également acheté pas mal d’accessoires vidéos spécifiques à ce boitier, ce qui me pousse à plus utiliser dans ce sens).

Visuellement, c'est un appareil qui a fait jasé. Pour beaucoup, l'intérêt du micro 4/3 était la compacité de ses boitiers, or le G9 a un sacré embonpoint, ce qui en fait un des plus gros hybrides, tous capteurs confondus. Néanmoins, surtout si on le compare avec son grand frère, il est beau, avec de jolies courbes et surtout une excellente finition qui lui donne un cachet indéniable. C'est un boitier "pro" pensé pour les photographes d'action et dans ce registre, son gabarit XXL le rend très intéressant avec les gros objectifs.
=> Visuel : 4,5/5
Ergonomiquement, c'est un quasi sans faute : on retrouve beaucoup de commandes externes qui sont dans la grande majorité toutes très bien placées et au feeling très bon, excepté le déclencheur qui est trop sensible (on s'y habitue mais j'ai souvent pris une photo en voulant faire la mise au point). La présence d'un joystick assez épais est un vrai plus qui le démarquait de la concurrence de l'époque, même si je ne le trouve pas très réactif (il ne fonctionne pas en diagonal). Mais les deux vrais forces de ce boitier, ce sont l'écran sur le capot et l’œilleton. Concernant l'écran, c'est un outil repris des reflex haut de gamme et s'il est une raison de l'embonpoint du boitier, son utilité est vraiment indéniable, permettant de lire rapidement les paramètres sans ouvrir l'écran ni regarder dans le viseur. Quand à l’œilleton ... un modèle du genre tant il est agréable. Tous les boitiers haut de gamme devraient être équipé d'un œilleton similaire. Son gabarit et surtout sa grosse poignée très bien dessinée, le rendent parfait avec les objectifs haut de gamme, surtout les téléobjectifs (il n'y a pas beaucoup de boitiers hybrides qui le concurrencent de ce côté là). Par contre, avec les petits objectifs telles que les focales fixes f/1.8, le boitier est vraiment trop gros et ne rend pas la prise en main naturelle. Enfin du côté de la connectique, on trouve tout ce qu'il nous faut et de qualité, avec notamment une prise micro légèrement surélevée ce qui permet au fil de ne pas toucher l'écran quand il est ouvert. Pas bête du tout.
=> Ergonomie: 4,5/5
Au niveau de la photo, Panasonic courrait après Olympus et a su le rattraper, même s'il reste un poil derrière. Son capteur de 20 Mpx, associé à de bonnes optiques, permet de prendre d'excellents clichés. On peut monter sans problème à 1 600 ISO mais j'ai un peu plus de mal à 3 200 et plus, Olympus proposant un résultat plus propre et moins bruité par comparaison. Côté spécificités, même aujourd'hui on est dans le haut du panier mais contrairement à Olympus, on a peu de fonctionnalités vraiment spécifiques à la marque, mis à part le mode photo 6K qui malheureusement affecte la résolution et le mode haute résolution, commun à Olympus. On retrouve néanmoins pas mal de filtres artistiques dont certains vraiment sympas. Enfin, l'autofocus est dans l'ensemble performant mais là encore, pas au niveau de la concurrence, Panasonic se bornant à se concentrer sur la détection de contraste quand les autres marques cumulent ce mode de détection avec une de phase. Au final, l'autofocus est très bon, mais en dessous des haut de gamme de la concurrence.
=> PHOTO : 4/5​​​​​​​
Côté vidéo, Panasonic a toujours su démontrer sa capacité à rendre polyvalent ses boitiers et malgré l'existence de la gamme GH, spécialisée dans la vidéo, ce G9 est impressionnant dans ce domaine : 4k 60 i/s, mode haute vitesse à 180 i/s en Full HD, plusieurs formats d'enregistrement... bref ce G9 a tout d'un grand. C'est la force de ce boitier pourtant spécialisé en photo et il est une raison pourquoi même aujourd'hui, je préfère l'utiliser quand je filme. Par contre, contrairement à chez Olympus, la stabilisation 5 axes n'est pas aussi bonne qu'en photo et surtout, l'autofocus n'est pas toujours bien optimal, ce qui n'est pas négligeable. Mais avec un gimbal ou sur trépied, j'ai réalisé quelques vidéos très sympas, dont certaines en macro.
=> VIDEO : 4,5/5
Côté menu, ce boitier offre quelque chose de visuellement sympathique et assez agréable à utiliser. On trouve un système de sommaire assez basique mais pas inutile, mais je trouve néanmoins que certains paramètres ne sont pas bien rangés et j'ai souvent tendance à prendre du temps pour trouver ce que je cherche. Il est par contre très facile à utiliser avec l'écran tactile. Le menu rapide est quand à lui un modèle du genre : esthétiquement sympathique, très complet, il est très facile à utiliser au tactile, un peu moins avec le pad ou les molettes mais facile également.
=> MENU RAPIDE : 4,5/5
=> MENU : 4/5
En ce qui concerne l'autonomie, on est dans le très haut du panier avec sans problème 800 clichés. C'est énorme pour un hybride et ça permet de partir en shooting sans trop de tracas à se faire.
=> AUTONOMIE : 4/5
Ce G9 fut une belle surprise et un très bon compagnon jusqu'à ce que je retourne définitivement vers les boitiers Olympus. Il propose une ergonomie vraiment atypique et très agréable avec les téléobjectifs, mais utilisant des objectifs Olympus, ces derniers sont naturellement plus pensés pour être utilisés avec des boitiers Olympus qui savent en tirer toute leur quintessence au niveau photographique (soit 95% de mon utilisation). Il reste cependant un excellent boitier polyvalent, très bon en vidéo et comme je dispose de pas mal d'accessoires qui lui sont adaptés, je vais le garder lorsque j'aurais besoin de filmer. Il reste également un boitier photo de renfort au cas où (et un sacré renfort).
Samyang 7,5 mm f/3.5
Samyang 7,5 mm f/3.5
Zuiko 40-150 mm f/2.8 + MC-14
Zuiko 40-150 mm f/2.8 + MC-14
Zuiko 12-40 mm f/2.8
Zuiko 12-40 mm f/2.8
Fujufilm X-t2
Encore performant mais pas sans défauts
Contexte :
Fujifilm est une marque qui a su m'intriguer au fil du temps. Quand j'ai choisi mes premiers boitiers hybrides, je m'étais interrogé sur cette marque qui avait des boitiers visuellement vraiment chouettes, mais l'ergonomie particulière et le prix m'avaient refroidi. Au fil du temps, j'ai appris à apprécier les spécificités de la marque et j'ai donc décidé de franchir le pas, au moment de la sorti du X-t4, en m'attachant les services du X-t2, modèle vieillissant mais loin d'être à la ramasse et très accessible financièrement. Et franchement, contrairement à ma tentative avec Sony, je ne regrette pas. Malgré son âge, le X-t2 est vraiment un très bon boitier.

Visuellement, il est super beau avec de jolies courbes et un look vintage vraiment sympa. Fuji et Olympus sont pour moi les marques proposant les boitiers avec le plus de cachet. C'est un boitier qui donne envie d'être utilisé et c'est ce que l'on demande.
=> Visuel : 5/5
Ergonomiquement, c'est dans l'ensemble bon mais avec pas mal de petits défauts. Contrairement à la majorité des marques qui utilisent des bagues PASM, Fujifilm propose une molette pour chaque paramètre principal : les ISO, la vitesse et l'ouverture (cette dernière étant située sur l'objectif). C'est assez déroutant, mais pas inintéressant et ça a comme avantage de savoir au premier coup d’œil quels paramètres on utilise, sans regarder sur l’écran ou dans le viseur. Du coup, est ce que c'est plus rapide à utiliser qu'une bague PASM ? franchement non et comme on doit quand même utiliser les molettes pour affiner le choix, ça peut même alourdir l'utilisation. Après, les commandes sont dans l'ensemble bien placés mais leur feeling est assez cheap si on compare à ce que propose Olympus (je rappelle que le X-t2 était un boitier haut de gamme). On a également un joystick mais je le trouve trop petit et un autre gros défaut vient du viseur : si l’œilleton est assez confortable, le viseur ne ressort pas assez, du coup mon nez est sans cesse écrasé sur l'écran, ce qui n'est pas très confortable. En parlant de l'écran, il est inclinable de haut en bas mais également sur un côté avec un système bien foutu et très pratique pour réaliser des photos portraits en contre plongée. Il est par contre dommage qu'il ne soit pas tactile, mais ça pas non plus insurmontable.
En ce qui concerne la connectique, on a tout sauf une sortie casque (présent sur le grip...) et pas de port USB-C, mais un USB-A propriétaire. Enfin, la poignée est presque inexistante ce qui constitue pour moi un des plus gros défauts de ces modèles, car cela fatigue un peu les doigts sur le long terme et rend l'utilisation d'un grip (donc d'un accessoire) quasi indispensable avec un objectif haut de gamme. Néanmoins, malgré tous ces défauts, le boitier a un petit quelque chose qui le rend agréable à utiliser, surtout avec de petites optiques.
=>
Ergonomie: 3,5/5
Au niveau de la photo, avec de bonnes optiques, on obtient de super clichés bourrés de détails. Le capteur de 24 Mpx offre une belle résolution et la monté en ISO est vraiment très bonne jusqu'à 3 200 ISO et bon à 6 400 ISO. L'autofocus est également très bon, avec une excellente reconnaissance des visages, mais c'est dommage qu'il ne fonctionne pas sur l'entièreté du capteur. Par contre, j'ai lu que sa qualité est très variable en fonction des objectifs. Côté fonctionnalités, on a le principal mais rien qui permet à ce boitier de vraiment se démarquer de la concurrence comme le fait Olympus avec ses E-m1. On a par contre un grand nombre de filtres artistiques, très qualitatifs pour certains, ce qui améliore considérablement l'intérêt de prendre des clichés en format JPG, même si on peut regretter la présence de filtres plus originaux comme chez Olympus et Panasonic. L'absence de stabilisation sur le capteur peut par contre être problématique, surtout si l'objectif n'est pas stabilisé également. Lorsque l'on souhaite réaliser des photos à basse vitesse et quand on vient juste d'utiliser un E-m1 avant, c'est dur de se souvenir que l'on ne peut pas faire de photos nettes en dessous de 1/60s.
=> PHOTO : 4/5​​​​​​​
Côté vidéo, je n'ai pas trop eu l'occasion d'essayer mais le boitier rappelle un peu l'E-m1 Mark II en proposant des possibilités similaires, tout en ajoutant des modes hautes vitesses en full HD. On peut dire que ça peut très bien faire le boulot. Mais l'absence de stabilisation sur le capteur rend la prise de vue à main levée compliquée et oblige à l'utilisation d'un gimbal ou d'un trépied.
=> VIDEO : 3/5
Côté menu, ça n'est pas trop mal, mais pas dingue non plus. C'est très sobre, pas vilain visuellement et le menu est assez bien fichu. Néanmoins, je me suis souvent perdu et j'ai régulièrement cherché un long moment un paramètre en particulier. Le menu rapide ne m'a pas trop emballé. Il est entièrement personnalisable et on peut accéder à tous les paramètres, mais on a aucune vue globale sur une liste de choix, on doit juste faire défiler les paramètres jusqu'à espérer tomber sur celui qui nous intéresse.
=> MENU RAPIDE : 3/5
=> MENU : 3,5/5
En ce qui concerne l'autonomie, pour un haut de gamme datant de 2016, c'est assez moyen. On atteint les 400 clichés, soit l'équivalent d'un boitier entrée de gamme. Pour un ancêtre comme l'E-m1, c'est acceptable, mais pour un boitier plus récent comme le X-t2, c'est moyen.
=> AUTONOMIE : 2,5/5
Mon arrivé chez Fuji se fit de fort belle manière. J'apprécie beaucoup ce X-t2 et l'évolution de la marque est plaisante. Je l'utilise principalement pour faire du portrait et associé aux objectifs WR f/2 de la marque, l'ensemble est vraiment top, très facile à transporter et avec un vrai plaisir d'utilisation. Après, je préfère les boitiers Olympus dont je trouve l'ergonomie beaucoup plus poussée, mais contrairement à l'A7 II de chez Sony qui me laisse un goût de déception dans la bouche, ce X-t2 me laisse une belle sensation et un vrai plaisir photographique.
Fujinon XF 50 mm f/2 R WR
Fujinon XF 50 mm f/2 R WR
Fujinon XF 50 mm f/2 R WR
Fujinon XF 50 mm f/2 R WR
Fujinon XF 50 mm f/2 R WR
Fujinon XF 50 mm f/2 R WR
Sony A7 II
Techniquement bon, ergonomiquement mauvais
Contexte : 
Mon aventure avec Sony a mal commencé. J'ai acquis ce boitier en 2017 dans le but de voir la différence entre le plein format et le micro 4/3, notamment en basse lumière (mon comparatif était le tout premier E-m1 dont la montée en ISO était plutôt moyenne). Et au final ... j'ai vu une évolution mais qui ne m'a pas impressionné plus que ça. Si la qualité est au rendez vous, le plaisir photographique lui est difficile à trouver.

Visuellement, c'est un boitier élégant, bien construit, aux allures de petit trophée. S'il n'a pas le panache des haut de gamme Olympus et Fuji, cet A7 II reste assez sympa à regarder et sait se démarquer.
=> Visuel : 4/5
Ergonomiquement ... c'est là que les ennuies commencent. L'ergonomie de l'A7II ne me convient pas du tout : certains boutons sont mal foutus (ceux ovales notamment que l'on doit presser bien au centre), voir même inutilisables (le bouton d'enregistrement vidéo), la poignée est très mal dessinée ce qui n'aide pas à l'équilibre de l'appareil avec des objectifs imposants (ce qui vient vite en plein format) et rend la combinaison boitier + objectif peu agréable sur du long terme, l'espace entre l'objectif et la poignée est très petit ce qui peut se montrer un peu gênant, l'écran n'est pas tactile et est très fragile (rayé quelques jours après mon achat), le positionnement et le feeling des molettes ne sont pas optimaux, la molette de commande est trop rapide et manque de précision, le démarrage de l'appareil peut parfois être super lent ... Bref, ergonomiquement, j'ai vraiment du mal avec ce boitier qui a maximisé la miniaturisation au profit du confort d'utilisation. Il est lourd malgré sa petite taille ce qui pose problème en terme d'équilibre dès que l'on souhaite utiliser une optique de qualité. Alors oui, il a beaucoup de commandes personnalisables, oui le viseur fait le boulot (et encore), oui le bouton de déclenchement est suffisamment souple, mais franchement ce sont bien les seuls arguments qui peuvent le défendre. Même le rafraichissement de l'écran est en dessous de la concurrence. C'est moyen, voir mauvais.
En ce qui concerne la connectique, elle est par contre correcte pour l'époque avec une prise casque, une prise micro, une sortie micro HDMi, une autre micro USB (qui permet la recharge de l'appareil) et un seul port SD par contre (mais c'était un peu la norme pour les hybrides de l'époque).
=> Ergonomie: 2/5
Côté photo, là le boitier peut montrer ce qu'il a dans le ventre. Son capteur de 24 Mpx est très bon, même si la colorimétrie laisse un peu à désirer. Associé à une bonne optique (ce que j'ai mis du temps à avoir je dois l'avouer), on peut réaliser des clichés magnifiques, riches en détails. On monte jusqu'à 6400 ISO sans trop de soucis. L'autofocus quand à lui est très variable, ça va beaucoup dépendre de l'optique, mais ça manque de réactivité, surtout face à la concurrence de l'époque. Côté filtres, c'est assez classique avec surtout des correcteurs de contraste et de luminosité, un peu comme chez Fuji, mais rien d'original comme chez Olympus ou Panasonic. Enfin, notons que le capteur est stabilisé, même si dans les faits, on ne voit pas trop ce que ça apporte.
=> PHOTO : 3,5/5
En ce qui concerne la vidéo, ne l'utilisant pas je n'en parlerais pas trop. Pas de 4k, mais une Full HD à 60 i/s et la présence d'une prise casque qui est un vrai plus. Enfin, la stabilisation n'étant pas transcendante, il est difficile de réaliser des plans fluides à main levée.
=> VIDEO : 2,5/5
Passons à un autre sujet qui fâche : les menus. Pour le menu rapide, c'est bon, même très bon, il est personnalisable et reste assez facile d'utilisation, grâce notamment à la possibilité de changer les paramètres avec la molette ou via un sous menu bien pensé.
Pour le menu principal, ça ne me convient pas. Visuellement ça n'est pas folichon et ergonomiquement, c'est désagréable de se balader dedans. Trop de pages, pas de sous menus, des tas d'abréviations, pas de boites de dialogue pour donner plus d'informations sur le paramètre, des onglets mal optimisés avec certains où l'on trouve 2 paramètres quand d'autres en détiennent de quoi remplir 8 pages. Bref je n'aime pas du tout chercher dedans car on s'y perd et j'évite le plus possible de devoir modifier un paramètre (heureusement que l'on peut paramétrer la majorité des boutons physiques pour éviter de trop s'y rendre). On notera également la présence d'un onglet application, qui permet d'accéder à une plateforme de vente d'applications juste lamentable tant les prix sont abusifs. En gros, pour rajouter des fonctions parfois présentes sur tous les boitiers des concurrents, il faut payer ... bravo Sony.
=> MENU RAPIDE : 4/5
=> MENU : 1,5/5
Pour l'autonomie, là, c'est le pompon : à peine 350 clichés. C'est ridiculement bas pour un boitier aussi performant. Deux batteries ne m'assurent même pas une journée photo complète. Le boitier est très énergivore et la batterie est ridiculement petite, sans compter qu'elle se décharge assez vite dans le temps quand on la laisse dans le boitier éteint.
=> AUTONOMIE : 2/5
Bref, est ce que j'aime ce boitier Sony ? pas vraiment. Je me suis intéressé au plein format quelques années trop tôt en sélectionnant ce qui semblait le meilleur rapport qualité / prix des hybrides plein format de l'époque, faute de concurrence. Pourtant le boitier n'est pas inintéressant : il est techniquement performant et la possibilité d'utiliser avec de vieilles optiques encore qualitatives est une bonne chose. Mais le feeling n'est pas là, comparé aux autres marques que j'ai testé. Il vieillit très mal et ne me procure pas autant de plaisir que je le souhaiterais. Son seul intérêt est son petit prix aujourd'hui et encore, parce que vous trouverez bien mieux en APS-C ou micro 4/3 à ce tarif.
Sony 28-70 mm f/3.5-5.6 OSS FE
Sony 28-70 mm f/3.5-5.6 OSS FE
Tamron 150-600 mm f/5-6.3 SP Di USD
Tamron 150-600 mm f/5-6.3 SP Di USD
Samyang 14 mm f/2.8 ED AS IF UMC
Samyang 14 mm f/2.8 ED AS IF UMC
Sony A7R IIIA
Enfin un bon boitier Sony
Contexte : 
Déçu de mon expérience avec Sony et mon A7 II, je souhaitais tout revendre mais j’avais quand même quelques optiques et surtout l’impression de passer à côté de quelque chose. En effet, Sony reste une marque qui sait en partie apprendre de ses erreurs et qui a su corriger une majorité de ses faiblesses. En effet, je trouvais que depuis la 3e version des A7, on avait enfin des boitiers qui donnaient l’impression d’avoir plus de qualités que de défauts. C’est donc en 2023 que j’en ai profité pour passer au niveau supérieur avec un A7R IIIA d’occasion. Quitte à monter en gamme, autant y aller franchement.
PS : Le "A" à côté du "A7 RIII" signifie que mon boitier correspond à une version "améliorée" de l'A7RIII, qui propose juste un écran plus défini (une info pas facile à trouver et que j'ignorais lors de l'achat ^^).

Visuellement, ça ressemble à un A7 II en un poil plus volumineux. C’est donc élégant et ça propose une sensation de résistance, même si son design ne laisse guère croire qu’il affrontera une chute.
=> Visuel : 4/5
Ergonomiquement ... enfin on a quelque chose d’intéressant. On trouve pas mal des défauts de l’A7II gommées : la poignée a légèrement grossit, les boutons sont plus arrondis et agréables à manipuler (exceptés les 2 sur le capot… allez savoir pourquoi), la roue codeuse offre plus de résistance et tourne moins vite, le bouton d’enregistrement vidéo dispose d’un bon placement cette fois-ci et s’utilise facilement, on voit l’apparition d’un joystick pas désagréable, l’œilleton est un peu plus large et très confortable à l’utilisation (plus que l’écran qui n’est pas très fluide), l’écran est enfin tactile (pour faire la mise au point uniquement mais c’est l’essentiel), on retrouve le bon déclencheur, les molettes ont gagné en résistance, on a encore une tonne de commandes personnalisables … bref, on a enfin un appareil qui est agréable à utiliser.
Après tout n’est pas parfait : la poignée est toujours aussi mal dessinée ce qui créer toujours un déséquilibre avec l’objectif (et encore, j’utilise surtout un Sigma 28-70 f/2.8, pas le plus gros des objectifs), il apparait un bouton de blocage sur la bague PASM qu’il faut maintenir enfoncé pour pouvoir la tourner (idée pas folichonne car on est obligé de le manipuler avec trois doigts au lieu de deux), l’écran a l’air toujours aussi fragile, toujours pas de commande sur l’épaule gauche du capot (alors que l’A9 dont est tirée l’ergonomie en avait…), les molettes sont toujours petites et celle sur la façade est toujours un peu trop basse, les protections des prises font un peu cheap, le bouton pour débloquer les objectifs est mal placé (les autres marques le placent tous de l’autre côté ce qui le rend plus facile à manipuler) et l’espace entre la poignée et l’objectif est toujours riquiqui. Et non, ça n’est pas du chipotage car à la longue, ce sont pour beaucoup des défauts qui se ressentent et entachent le plaisir. Donc on a du mieux, mais ça reste toujours en dessous de la concurrence.
En ce qui concerne la connectique, c’est complet : un double port SD (UHS II pour un seul port par contre) avec une trappe plutôt bien fichue, une sortie casque, une sortie micro, une prise synchro flash, un micro HDMI et deux ports micro-USB et USB-C (qui rechargent l’appareil). Rien à redire.
=> Ergonomie: 3/5
Côté photo, on tape dans du lourd : 42,4 Mpx, c’est énorme.
On peut croper énormément dans les images et la montée en ISO est très bien contrôlée. J’exploite mes RAW à 12 800 ISO sans soucis, c’est très plaisant. Je retrouve du plaisir à re-exploiter des vieux cailloux même si je conseille plutôt des optiques modernes.
L’autofocus c’est beaucoup amélioré avec enfin quelque chose de réactif et précis. La détection fonctionne bien et l’ensemble est très véloce. Moins que ce qui se fait aujourd’hui mais ça reste excellent. La rafale est correcte : 10 i/s. Venant des E-m1 et leur 60 i/s, forcément ça fait peu mais vu le poids des photos, ça n’est pas plus mal que la rafale ne monte pas plus haut. Un mode haute résolution fait son apparition mais nécessite une manipulation complémentaire sur le PC. On retrouve les mêmes filtres que sur l’A7 II donc rien d’extraordinaire, c’est classique et sans fantaisie. Enfin, la stabilisation s’est améliorée mais rien de transcendant, surtout quand on vient du micro 4/3.
=> PHOTO : 4,5/5
Côté vidéo, je ne l’exploite pas encore mais on a du 120 i/s en Full HD et de la 4k à 30 i/s. ça n’est pas la bérézina mais ça répondra aux attentes de n’importe quel vidéaste. En tout cas, pour moi c’est déjà beaucoup, surtout que l’autofocus a l’air bon.
=> VIDEO : 4/5
En ce qui concerne les menus, il y a du mieux. Le menu rapide est le même qu’avant donc c’est très bien car il est très fonctionnel et personnalisable.
En ce qui concerne le menu principal … on a du mieux, vraiment. Alors c’est toujours aussi bordélique, mais un peu moins car c’est classé par thématiques, du coup on s’y retrouve plus facilement. Et puis on voit l’apparition d’un onglet « Mon menu » qui permet d’y ranger les paramètres que l’on utilise le plus ce qui est un excellent ajout. Mais ça reste quand même compliqué de trouver ce que l’on veut et il faut fouiner. Et puis il y a encore des tas de paramètres dont je n’ai aucune idée de leur utilité, avec une traduction française qui laisse franchement à désirer et une tendance à mettre plein d’abréviations. C’est mieux mais comme pour l’ergonomie, ça reste en dessous de la concurrence.

=> MENU RAPIDE : 4/5
=> MENU : 3/5
Enfin finissons sur ce qui était le point noir de l’A7 II : l’autonomie. Et bien là, magie, on a ce qui se fait de mieux avec une vraie batterie qui a de l’endurance. Adieu la peur de vous retrouver à court de jus, une seule batterie tient bien plus longtemps que sur les A7 précédents. Et ça c’est un excellent point pour lequel je félicite Sony. Même s’il est bon de noter que cette batterie venant se loger dans la poignée, cela explique la forme peu dessinée de cette dernière. Sony privilégiant la miniaturisation au dépend de l’ergonomie, ils ont décidé de ne pas grossir la poignée et donc l’appareil, ce qui a mon avis, aurait rendu l’ergonomie bien meilleure sans pour autant trahir l’esprit mirrorless. Mais bon, c’est Sony, pas Panasonic.
=> AUTONOMIE : 5/5
Enfin un vrai appareil photo du côté de chez Sony. La 3e édition des A7 a fait un vrai pas en avant et donne un monstrueux coup de vieux à ses grands frères que je ne peux pas du tout conseiller. Cet A7R III a de vrais qualités avec un capteur excellent offrant une magnifique qualité d’image (du moment qu’on dispose d’une bonne optique), avec une belle montée en ISO qui justifie le plein format et un autofocus qui même aujourd’hui reste excellent. Et puis on a enfin une ergonomie correcte.
Alors tout n’est pas parfait et Sony peut se targuer d’être la marque offrant l’ergonomie la plus mauvaise à mes yeux avec leur idée fixe à vouloir tout miniaturiser et surtout à conserver cette poignée de mauvaise facture si on compare aux autres marques. Le boitier a encore des défauts de construction qui gâchent le plaisir photographique, mais ça reste beaucoup mieux qu’avant et je trouve enfin du plaisir de manipuler un appareil photo de la marque.
Si vous voulez passer chez Sony, ne descendez pas en dessous de la 3e édition des A7 (A7III, A7SIII et A7RIII) car les précédentes versions ont trop de défauts de conception pour justifier leur achat comparés aux boitiers à capteur plus petits qui ont des tarifs similaires.
Sigma 28-70mm F2.8 DG DN
Sigma 28-70mm F2.8 DG DN
Sigma 28-70mm F2.8 DG DN
Sigma 28-70mm F2.8 DG DN
Vivitar 70-210mm f/3.5
Vivitar 70-210mm f/3.5
D'autres boitiers que j'ai utilisé
Olympus E-m10 Mark II
Mon tout premier hybride. Celui qui m'a poussé à me lancer dans la photographie de manière plus approfondie. Il y a forcément une part de nostalgie quand je pense à ce boitier.
Les E-m10 correspondent aux entrées de gamme des boitiers Olympus. Petits, légers, simples mais complets, ils permettent de découvrir la photographie tout en restant facilement transportables et utilisables.
Le Mark II était un peu une sorte d'E-m1 avec une ergonomie moins aboutie (petite poignée, moins de boutons externes) mais quand même qualitative et proposant la même qualité d'image que le modèle haut de gamme. Il proposait également quelques nouvelles fonctionnalités forts intéressantes comme le focus bracketing ou encore le live composite, que l'on retrouvera dans tous les autres boitiers par la suite.
Côté vidéo, là aussi ce Mark II a permis à Olympus d'un peu rattraper son retard en incluant de la Full HD à 60i/s. Mais la marque misait encore à cette époque beaucoup sur la photo et l'E-m10 était dans la lignée de son prédécesseur, un appareil PHOTO et ne visait pas les vidéastes comme le font la majorité des marques aujourd'hui.

Un bel appareil qui m'a fait avancer dans ma maîtrise de la photographie et qui encore aujourd'hui pourrait intéresser beaucoup de néo photographes.

Panasonic G80
J'avais acheté ce G80 comme second boitier de mon E-m1. Ancien utilisateur de bridges Panasonic (FZ150 et FZ300), j'avais vite retrouvé mes marques. Mais cela m'a aussi permis de me rendre compte de la qualité de mon matériel Olympus, notamment au niveau de la finition. Ce G80, concurrent directe de l'E-m1, avait l'air d'un jouet à côté de ce dernier. Si l'ergonomie générale est bonne, même très bonne, avec une bonne prise en main, un menu rapide excellent et un menu principal de bonne facture, la finition des pièces, la texture, la prise en main générale, tout paraissait plus cheap.

Côté photo, on était en dessous de la qualité de l'E-m1 : mes photos étaient moins fines, les couleurs moins respectées, la montée en ISO un peu moins bien gérée. Alors cela se voyait surtout en zoomant lors du post traitement, mais la différence était notable. Néanmoins, ce G80 permettait de réaliser de belles photos.

Côté vidéo, là par contre le G80 mettait une belle claque à l'E-m1, en proposant pas mal de fonctionnalités qui même aujourd'hui, peuvent plaire à un grand nombre de vidéastes. Panasonic a rapidement misé sur les vidéastes et vu l'engouement actuelle pour la vidéo, il a eu raison.

Ce G80 ne m'a pas laissé un souvenir impérissable, mais c'était (et c'est toujours), un bon boitier pour ceux qui souhaitent un bon appareil photo, associé à une bonne caméra vidéo et le tout pour un petit prix.

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